07 juin 2024
Vient de paraître / Le club des pantouflards (nouvelle édition revue, corrigée et commentée)
Ce qu'en dit la presse :
La prose de Cottet-Emard, d’une étrangeté poétique, se lit avec un vif plaisir et un intérêt soutenu, jusqu’au bout.
Jean-Jacques Marimbert (Encres vagabondes)
Ce petit roman épate à la fois par sa verve caustique et son atmosphère, son délire très contrôlé et son aura lyrique.
Jean-Louis Kuffer (24 heures)
On retrouve dans ce livre l’originalité de l’inspiration et la maîtrise de l’écriture, le sens du fantastique et les talents de conteur de Cottet-Emard qui excelle à nous décrire l’individu broyé et effacé par la politique de l’absurde.
Jean-Jacques Nuel (La Presse littéraire)
Une machination aux accents oniriques dans un quartier lyonnais. Un roman qui brosse un tableau sans concession des rouages broyeurs d'âmes et des intérêts mesquins qui, en sous-main, sous-tendent nos sociétés modernes.
(Voix de l'Ain)
Longue nouvelle, mini-polar, Le Club des pantouflards se lit d'une bouchée. Le décor est planté à Vaise, quartier de Lyon.
Émilie Charrel (Le Progrès)
Plus qu'un polar, une fable noire et ironique sur les masques de la dictature.
Joaquim Vaz de Andrade (Club Cigare Info)
On peut déjà se procurer ce roman en vente par correspondance ici ou en le commandant directement à contact.ccottetemard@yahoo.fr
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, l'ouvrage sera disponible à Oyonnax à partir de la semaine prochaine.
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10 mai 2024
Bientôt une nouvelle édition de mon roman LE CLUB DES PANTOUFLARDS
Mon roman Le Club des pantouflards paraîtra bientôt dans une nouvelle édition enrichie d'un dossier critique et de notes de l'auteur. Cette publication arrive dix-huit ans après sa sortie aux défuntes éditions Nykta. Voici la couverture retenue pour le moment :
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05 mars 2020
Carnet / Pourquoi je ne tiens plus salon.
(Réponse aux amis et connaissances qui me surnomment l'homme invisible parce que j'ai sous-titré mes Poèmes du bois de chauffage « et autres récits de l'homme invisible » et parce que je n'ai pas dédicacé ce livre sur le dernier salon qui s'est tenu près de chez moi.)
Ma dernière participation à un grand salon du livre remonte à la publication de mon petit polar, Le Club des pantouflards. Cela fait donc longtemps. Depuis, j'ai même renoncé aux petits salons, y compris ceux qui sont situés près de chez moi. C'est beaucoup d'efforts pour pas grand-chose et pas forcément agréable sur le plan relationnel. Le bénéfice est supérieur sur Internet, la fatigue en moins.
Pour la sortie du Club des pantouflards, j’intervenais une journée sur le stand de mon éditeur et le lendemain sur le stand d’un important groupe de librairies où j’ai d’ailleurs été très gentiment accueilli par le personnel. J’avais accepté cet arrangement (en l’absence de tout défraiement) pour être agréable à mon éditeur qui fait du bon travail auprès des libraires, notamment chez celui qui me recevait pour la deuxième partie de ma prestation.
La bonne ambiance qui régnait sur le stand du libraire me faisait oublier mes réticences à travailler bénévolement à une animation commerciale lorsque je vis se diriger droit sur moi un monsieur âgé mais énergique, coiffé d’un chapeau et vêtu d’un pardessus classique à la mode des années soixante-dix du siècle dernier. Il me gratifia d’une poignée de main vigoureuse en prononçant son nom d’une voix forte.
J’avais devant moi le fondateur de la chaîne de librairies où je faisais de la figuration. Je me présentai à mon tour puis, voyant ce monsieur disposé à bavarder alors que je ne trouvais pas grand chose à lui dire, je fis allusion à la formation aux métiers de la librairie que j’avais suivie de nombreuses années auparavant. Il enchaîna sur ce sujet, évoquant même des personnalités que nous connaissions tous deux, lorsqu’il interrompit la conversation en me coupant fort grossièrement la parole. Il m’indiqua du doigt trois personnes qui feuilletaient mes livres et déclara sur le ton de qui est habitué à se faire obéir, comme si je faisais partie de son personnel : « vous avez des clients. » L’âge vénérable de ce boutiquier me préserva de la tentation d’envoyer valdinguer son chapeau à l’autre bout du salon pour lui apprendre la politesse, ce qui eût certes été conforme à l’idée que je me fais des relations humaines lorsqu’on me prend à rebrousse-poil mais qui eût sans doute aussi ruiné les patients efforts de mon éditeur en faveur de la diffusion de la littérature.
Je ne peux m’empêcher de rapprocher cette anecdote d’une autre, impliquant le même genre de personnage dans un contexte en apparence différent. En apparence seulement.
L’été de mes seize ans, j’eus la chance de découvrir en compagnie de quelques camarades les joies d’un mois d’usine pour financer mes vacances. Parfois, les conducteurs de machines devaient procéder à quelques réglages, ce qui nous ménageait à nous, simples manœuvres, un temps de répit bref mais appréciable en ces longues heures exténuantes. Au cours d’une de ces pauses, le vieux fondateur de l’usine, en retraite depuis longtemps, vint faire son petit tour du propriétaire et nous repéra tout de suite en train de souffler en attendant la fin des réglages. Il nous ordonna de nous saisir des balais qui ne servaient qu’en fin de journée pour débarrasser le sol des débris de fabrication, ce qui était parfaitement inutile puisque nous allions reprendre la production et donc encombrer le sol de nouveaux débris quelques minutes après. Naturellement, dès qu’il eut le dos tourné, les régleurs nous firent poser les balais en rigolant et en nous disant de ne pas nous en faire : « ça lui rappelle ses bonnes années ! »
Quel rapport avec le premier épisode ? Eh bien là au moins, nous étions payés.
22:13 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre, le club des pantouflards, polar, christian cottet-emard, signature, dédicace, lecture en public, chapeau, balais, promotion, internet, blog littéraire de christian cottet-emard, librairie, usine, entreprise, job de vacances, salaire, rétribution, paye, argent